Nekkwwni s warrac n Ldzayer
Uregh tezggirytiwet...
Nous autres Jeunes d’Algérie
Qu’aucune avanie n’épargne…/Aït Menguellet.
[#Dz2014 En Inde, un ministre appelle ses sympathisants à "voter deux fois" J'en connais qui ont encore de la marge ;)]
Tweet de M. Maltese, Rédactrice en Chef d’ElWatanWeekEnd,
émis et capté à l’instant-même où j’allais commencer à écrire ce qui va suivre l'intro ci-dessous.
Histoire de forum:
Je suis effaré de constater qu'à l'instar de Liberté et du Soir d'Algérie au moins, ElWatan que nous avons toujours été fiers d'exhiber comme un exemple de média crédible et indépendant [en Algérie] a lui aussi, et de façon plus explicite encore que ses concurrents s'agissant de son titre [réduisant au point d'en oublier le mot d'ordre cardinal [Pour un BoycottActif] à la seule PeauDeChagrin du [#Mandat4] l'historique évènement d'hier à la salle Harcha] a scellé un virage déontologique et politique dont l'amorce nous inquiétait depuis quelques semaines déjà. Et sur lequel, personnellement, je me suis exprimé déjà.
Cette trahison, concertée ou non, est beaucoup trop "unanime" pour n'être que fortuite. D'autant plus que les contenus des articles sont, eux et dans l'ensemble, en tout point respectables.
Sellal a fini par se fendre d'excuses et de ré-excuses vis-à-vis du Peuple des Aurès. Nous ne vous en demandons pas tant Mesdames et Messieurs de la [PresseIndépendante].
Nous vous demandons juste de vous souvenir qu'entre vous et vos lectorats était passé un contrat tacite. Tacite mais historique. De ces contrats dont la teneur n'a que faire de conventions, d'écrits, de paraphes.
Et, aussi, nous vous demandons de ne pas oublier que ce contrat vous venez de le violer. De façon indigne et misérable. Et de ne pas oublier cela, Mesdames et Messieurs, vous nous le devez, et c'est bien le moins.
Bien sincèrement,
R. Sadi, Paris [22/03/2014].
La dernière cartouche
Je n’aurais jamais imaginé être amené à adresser à un média de la [MouvanceDémocratique] algérienne un tel post, fût-ce dans le modeste cadre d’un forum induit. Et, encore moins, n’aurais-je jamais imaginé qu’un tel attentif rappel fut censuré. Explicitement ou de façon fortuite je ne sais, mais le fait est là. R. Sadi, Paris [22/03/2014].
Reste à dire que, préalablement, je m’étais ouvert de mon étonnement de certains détournements d’intentions rédactionnelles, par voie de messageries privées notamment.
On avait, pour les personnes contactées peut-être en toute bonne foi, voulu me rassurer au motif que mon inquiétude ne reposerait que sur des appréciations d’ordre terminologique entre autre. Va pour la « terminologie » et revenons à notre sujet, le boycott.
Il serait légitime, en l’entame de ce post, de considérer qu’on pourrait être fondé à considérer comme acquises les prémices suivantes :
1 Un parti démocratique n’utilise jamais l’arme du [Boycott] que comme absolu et ultime recours,
2. Cette considération vaut, particulièrement, dans le contexte algérien si l’on veut bien observer que la somme des sacrifices consentie en un [Cinquantenaire] par notre peuple pour le combat démocratique (encore hélas inabouti) et contre un omnipotent régime [BouMafia dans tout ce qui suivra] est de l’ordre de celle payée pour notre Indépendance nationale en 7 ans½ de lutte contre un tout autant omnipotent impérialisme,
3. On considérera comme acquis ce qui précède pour le Rcd plus que pour tout autre parti politique en Algérie.
De la sorte et s’il y avait désaccord sur cette à mes yeux bien triviale (au sens matheux du mot) hypothèse, autant arrêter votre lecture ici.
Modus operandi BouMafia
Ceci étant posé, rappelons le canevas basique qui pourrait définir ce qu’est une [élection] sous environnement BouMafia :
BouMafia étant un amalgame d’État, d’Administration, de Zaouias, de Corruption et selon les cas de représentations corporatistes ou de [Smalita] tribale dans le cas occurrent [fratrie++ Boutef] une consultation électorale n’a pour stricts et seuls sens et finalité que d’être habillée par un [EnthousiamePopulaire] sensé l’avoir validée. Soit, plus trivialement, par la consistance des travelings de l’Unique en amuse-gueule de l’annonce du [VerdictPopulaire] du moment, ultime cache-sexe (tout de pure forme, mais bon..) encore à disposition de BouMafia pour servir de béquille à la courtoise et dubitative réserve des chancelleries en service commandé à Alger.
Pour le reste ; TOUT le reste, BouMafia SAIT faire et PEUT faire. N’est-il pas allé jusqu’à débaucher et dévoyer une Algérienne rentrée, alors qu’elle émargeait encore au Rcd, dans l’Histoire du pays pour avoir été la première Algérienne présidente d’un groupe parlementaire (Rcd, opposition démocratique) et pour avoir, devant les caméras incrédules de France2, exhibé des pleins cartons de bulletins de vote frauduleux lors d’un scrutin, discréditant à jamais tout possible profil démocratique du même BouMafia qu’elle allait plus tard servir.
Alors, faire voter par procuration nue (sans même justificatif) et à plusieurs reprises les membres de [CorpsConstitués (Armée, Forces de l’Ordre, Pompiers++)], prédéfinir les taux à annoncer, payer des figurants pour faire nombre, gérer la logistique électorale pour obliger une clientèle et rendre le vote impossible à d’autres etc, aucun problème, aucune contrainte : il suffit de demander…
Ainsi, il sait et peut réduire à un quota homéopathique un opposant à ses vues définitivement réputé inaliénable tout comme il sait et peut booster ridiculement le score d’un[e] autre « concurrent(e) gérable » pour esquisser un semblant d’embryon de début de cohérence à un simulacre de [Scrutin]. Tout comme il comptabilise comme nuls ostensiblement, sans aucune autre forme de procès et avec un flegme qui en dit long, des bulletins que des citoyen(ne)s poussés à l’extrême horizon du désespoir ont généreusement utilisé comme papier-cul. C’est dire !
Le ministère de l’intérieur d’un État hybride, mi-dictature mi-maffia, tient entre ses filets toute la chaîne administrative, logistique et politique d’une [Élection]. Il sait d’où vient (et où va...) l’argent, que ce soit les collectes modiques de l’opposition ou les fluviaux flux du pétroles et des patrons ripoux. Il peut neutraliser une sono, ne jamais donner une autorisation due ou en retirer une attribuée déjà. Ou encore, gérer le monde ouvrier en le clientélisant indignement par l’entremise d’un [HommeDeMain] programmé en [OneWayGo].
Alors mobiliser la quasi-totalité d’un gouvernement avec tout l’organigramme administratif et financier du pays en support logistique pour un programme de 120 meetings partisans maillant tout le temps de la [Campagne] le pays et l’Émigration nationale, racketter le patronat de ce qu’il faut de milliards le tout dans la plus complète opacité, nommer par [DécretNonPublableAuJournelOfficielDeLaRépublique] un [MonsieurFrère] à un poste de [ConseillerTranscendental], véritable DeusExMachina devant lequel un chef de gouvernement se fait carpette, faire campagne sans candidat, manipuler à distances les lignes rédactionnelles des divers médias, ceux soi-disant [Indépendants] y compris ou encore nommer un [PremierMinistreParIntérim sans avoir dûment publié l’hypothétique démission du titulaire envoyé en [Campagne]… Enfance de l’art que tout cela sous [GouvernanceBouMafia]. Tout comme d’avoir neutralisé des voies ferrées et des autoroutes d’intérêt national, mis une capitale en état de siège pendant des semaines et mobilisé jusqu’à 30000 Cns policiers et assimilés pour une fronde par ailleurs officiellement réduite à… [140Manifestants].
Le tout bien sûr avec un boycott, autant actif qu’absolu, de tout contrôle crédible et objectif, national et/ou international, du prétendu [ProcessusÉlectoral] occurrent.
Mais bien sûr, un Boycott dont sont exclues, s’entend, les onctions de [Fratenelle&Internationale] solidarité ou, vis-à-vis d’autres cieux en principe autrement gouvernés, d’autres, [PossiblementNégociables] en termes de pharaoniques miroir aux alouettes [Une[PlusHauteQueLaMarocaine] mosquée à Alger, l’Autoroute Est-Ouest, des contrats pétro-gaziers ou autres depuis des lustres en souffrance probablement pour cause d’ajustements occultes du jour au lendemain de quelque farce électorale validés, signés et pliés. Ou plus loufoque si ce n’était peut-être plus dramatique encore, de [KimIlJunguesques] publicités achetées au titre de [CautionDémocratioqueDeLInternational] dans des titres phares de la presse mondiale qui accourent à [Prostitution] comme les dévots vont aux vêpres: tout ça [BouMafiaSait], tout ça [BouMafiaPeut]
Marche Ou Crève: le nœud gordien
Donc dans ces conditions rien à faire sinon choisir ou conjuguer les deux seules issues encore disponibles pour toute personne physique ou morale soucieuse de responsabilité et ne serait que d’un minimum syndical d’honneur, et donc autre que la soumission, c'est-à-dire la complicité, et donc autre que la trahison :
- Prendre les armes et/ou
- Autant que faire se peut prendre à témoin les opinions nationales et internationales et arrimer le destin du Peuple algérien à la cause de l’Homme.
C’est ce [NœudGordien] qu’après avoir en vain tout essayé y compris, et on le sait, d’être d’allé aux [Élections] et même d’avoir siégé dans un gouvernement en donnant crédit à des engagements publiquement exprimés de représentants patentés de BouMafia, que le Rcd à choisi de trancher en se donnant comme seule précaution de reculer jusqu’à ses dernières possibilités le respect sacré du la vie humaine.
Et c’est dans ces conditions là que le Rcd, qui est probablement la composante nationale qui a eu à le plus déplorer d’assassinats et autres agressions dans ses rangs et son plus proche environnement dans l’Algérie d’après guerre, a pris l’initiative de lancer un appel transpartisan et transorganisationnel pour un soulèvement pacifique dans le but de renverser BouMafia.
Lambèze. Où étiez-vous?..
La suite, même les plus jeunes d’entre vous, lectrices et lecteurs qui m’avez suivi jusqu’ici, vous la connaissez.
Pour rappel, et à l’intention de ceux qui s’offusquent, non pas comme ils le répètent plus ou moins intentionnellement, de voir [un Sadi partager un même banc avec un Benhadj], mais plutôt [un Benhaj venir pacifiquement participer à un meeting notamment organisé par le parti d’un Sadi], je rappellerai au passage que BouMafia pour qui, consciemment ou non ce faisant roulent ces âmes innocentes, a partagé avec l’islamisme barbare des années noires des choses autrement plus confortables que les modestes et néanmoins honorables sièges de la Salle Harcha.
Et que, par ailleurs et bien qu’en cela certains pourraient être trop jeunes pour être concernés, on ne les avait pas entendu exprimer leur sourcillieuse indignation quand le même BouMafia logeait le même Sadi et le même Benhaj à l’une de ses plus sinistres enseignes : le pénitencier de Lambèze. Et enfin, pour clore car il faut bien, si vraiment matière à critique il devait y avoir au vu de tout ce qui précède, la bonne solution ne serait pas tant de dire c’est [mal], c’est [traître] ou que sais-je encore.
La solution serait dire ; J’ai mieux. Voici QUOI, voici COMMENT. Et de retrousser ses manche pour s’y coller.
Voilà. C’était juste histoire d’expliquer le pourquoi de ma douloureuse indignation donnée en introduction au début.
R. S., ce lundi 24 mars 2014.
